monolith a écrit:Pour ce qui est du sevrage, j'encaisse les opiacés (même trop...), j'ai fait mon sevrage morphinique en 3 jours au lieu des 2 semaines prévues lorsque je suis rentré chez moi.
Mais ce genre de produit est très lourd pour le corps, j'ai été malade à la clinique de convalescence quand on essayait de trouver le dosage assez fort pour ne plus sentir la douleur, j'en ai eu la nausée et ai vomi...
Sinon je suis remonté sur la bécane depuis, je suis faible sur le côté gauche et je roule en connaissance de cause, surtout lorsque je m'arrête, je fais très attention où je pose le pied gauche.
Je connais malheureusement par cœur a la différence que je me demmerde seul pour le sevrage ( c'est une longue histoire qu'il me faudra développé dans le post que j'ai ouvert sur le forum ) . Pour la faire courte j'ai commencer le sevrage du rivotril il y a près de trois mois par palier . je suis passé tout doucement de 14 goutes de rivotril à 3 goutes ...
Ca a été violent , très violent : nausée , vomissement , crise de tremblement , coup de chaud , coup de froid , maux de tête, saute d'humeur , idée noir ( voir suicidaire) trouble du sommeil et douleur neuropathique revenu par moment a 8/10 et surtout ces dernière sur l'ensemble du corps ( pas uniquement le bras qui était atteint ) je viens de passé la dose planché qui est de 5 goutes , j'imagine avoir passé le pire .
J'imagine que c'est a cause de ces effets de sevrage que le rivotril n'est pas si souvent utilisé.
Le point positif , je sors de la brume enfin , je retrouve ma mémoire a court terme , d'après mes proches j'ai aussi une vie plus active .
Bref comme je le dis souvent le bout du tunnel n'est pas une ligne droite .
J'ai dans mon malheur la malchance de devoir organisé mon sevrage seul ( pas de médicament de substitution) ce qui rend la procédure peut être un peu plus difficile mais je n'ai pas le choix. Il faut que j'arrive a l'arrêter avant le 2 septembre, car c'est la condition pour reprendre une activité professionnel ( je suis soumis a une autorisation préfectoral et un visite médicale pour enseigner ).
J'espère juste ne pas souffrir pour rien ; Me voir déclaré inapte après tout ce que j'ai subis ... Brrr je préfère ne pas y penser !
Pour en revenir a ton cas en effet si les vis pose autant de problème il faut que tu insistes lourdement pour qu'il t'opère et retire la camelote . Ils n'aiment pas trop avoir a faire ce genre de chose car il est nécessaire de réserver un bloc et ça rapporte pas grand chose pour le chirurgien ( enfin c'est a demi mots ce qui m'a été expliqué pour justifier leur réticence ce qui m'a profondément agacé )
Je te souhaites bien du courage et de la patience